Muséum d'histoire naturelle de Besançon

Logé au sein d’une forteresse dominant la ville et attenant au parc zoologique, le Muséum de Besançon abrite des collections de sciences naturelles particulièrement diversifiées et riches de plus d’un million de spécimens et échantillons.

Le Muséum d’histoire naturelle de Besançon répond aux missions de tout établissement muséal et scientifique : valoriser conserver étudier. Il se caractérise par une exposition permanente en 6 salles appelée « Naturalium », ouvert depuis 2017. Les visiteurs, venant en grand nombre au sein du plus haut lieu touristique de Franche-Comté, sont ici sensibilisés à la richesse de la biodiversité aussi bien locale qu’internationale, à l’importance de son évolution permanente, aux menaces qui pèsent sur les milieux et les espèces, ainsi qu’aux actions entreprises pour leur sauvegarde.

Bénéficiant de l’appellation « Musée de France », le Muséum conserve des collections patrimoniales majoritairement issues de l’Université de Franche-Comté. L’histoire complexe et ancienne (depuis 1793) du Musée d’histoire naturelle de Besançon et de son enrichissement continu, a généré une diversité d’objets et un nombre de spécimens et échantillons impressionnant. Des trésors se cachent au sein des collections de zoologie, ostéologie, entomologie, botanique, paléontologie, instruments scientifiques ou encore d’ethnologie extra-européenne… La valorisation scientifique de ce fonds est un travail de longue haleine, notamment favorisé par des projets numériques, comme le portail RECOLNAT. De grands chantiers autour des collections paléontologiques et botaniques sont en cours.

Le Muséum conserve depuis la fin du XXème siècle les herbiers de l’ancien Institut de Botanique et de l’Université. Cette collection constituée en plus de 200 ans, regroupe une centaine d’herbiers dont une trentaine avec un grand intérêt scientifique (herbiers de botanistes tels que Philibert Babey, Eugène Michalet, Charles Grenier, Paul Constant Billot et Charles Contejean, Jacques-Louis Hénon, Louis Paillot etc.). Un premier tri s’est effectué au début des années 2000, avec la participation du Conservatoire botanique nationale de Franche-Comté, afin de déterminer l’importance scientifique de cette collection qui représente un volume de plus de 600 000 de parts. Le fond scientifiquement et historiquement exploitable est très important et à dominante régionale. Environ 15 000 planches ont été numérisées en 2 vagues par l’opération nationale e-ReColNat. La restauration du bâtiment pour la création de l’exposition permanente a été l’occasion de redéployer une partie des collections dans de nouvelles réserves adaptées, dotées d’une salle d’étude ouverte aux chercheurs et aux bénévoles.

Enfin, l’activité du Muséum, en cours de redéfinition dans le cadre de son nouveau Projet Scientifique et Culturel, intègre dans son évolution les grands questionnements sociétaux concernant l’écosystème « Terre » et sa biodiversité.

Vous pouvez suivre les actualités du Muséum sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/MuseumBesancon

Pour plus d’infos, contacter la conservatrice chargée des collections : apolline.lefort@besancon.fr




L’herbier d’Alphonse Carestia (XIXème, collecte dans la région de Saint-Amour, Jura) ; en partie numérisé. Très bien documenté et dans un excellent état. ©MuseumBesancon


Extrait d’un herbier de cryptogame. ©MuseumBesancon


L’herbier de Madame de Chaponay. Élégants livrets en cuir relié. ©MuseumBesancon


Réserve Botanique ©MuseumBesancon


Première salle du Naturalium (espace d’exposition permanent) : plongée dans la biodiversité. ©MuseumBesancon


Montage ostéologique de mandrill (Mandrillus sphinx Linné 1758 ; 2005-02-1237). ©MuseumBesancon


Réserve de paléontologie et d’ostéologie. ©MuseumBesancon


Paratype d’ammonite - Callovien (Reineckeia pseudogreppni Bourquin 1968 ; 2020-1-2). ©MuseumBesancon


Festivités lors du week-end Biodiv’ en 2018, médiation autour de la biodiversité et accueil des partenaires associatifs et naturalistes locaux ou régionaux. ©MuseumBesancon


Vue aérienne de la Citadelle (crédit Ville Besançon) ©Ville Besançon